Le rôle de la société civile dans la lutte contre les fléaux sociaux a fait l’objet, en début de cette semaine, d’une journée d’étude initiée par l’association locale «Es-Saâda», dans la wilaya de Biskra, en présence d’acteurs du secteur de l’action sociale et d’animateurs du mouvement associatif.
Selon le président de l’association organisatrice, M. Yacine El Hachemi, rapporte l’APS,
l’objectif de la rencontre est de dresser "un état des lieux des maux affectant, aujourd’hui, la société, en mettant en relief le rôle que doit jouer la société civile pour en prémunir les jeunes".
Structure de proximité par excellence, le mouvement associatif, de par ses liens avec la société, est "le mieux placé" pour affronter les fléaux sociaux qui mettent en péril la cohésion sociale, a ajouté M. El Hachemi.
«L’équilibre et la symbiose de la société sont parfois mis en péril par des agissements asociaux frappant particulièrement les jeunes, comme la toxicomanie et son corollaire, la délinquance", ont souligné des intervenants.
«La complexité de la vie moderne et la "sensation de vide" vécue par les adolescents, exacerbées par l’indifférence de leur entourage, conduisent certains jeunes à se laisser entraîner vers le monde de la toxicomanie et de la violence», a-t-on soutenu lors des débats.
Des intervenants ont noté, dans ce contexte, que cela "exige davantage de vigilance de la part de la société civile et une intervention précoce pour contenir ces comportements négatifs, notamment par une meilleure écoute des jeunes à risque".
A moins de prendre cette problématique "à bras-le-corps" et de manière "concertée", les campagnes de sensibilisation, à l’image de celle menée dernièrement par l’association «Es-Saâda», risquent d’être inopérantes, a estimé M. El Hachemi, affirmant cependant ne pas négliger le "rôle important" de ces campagnes de sensibilisation de proximité, ne serait-ce qu’en expliquant que des cures de désintoxication sont offertes à ceux qui veulent "briser le cercle vicieux de la dépendance vis-à-vis des drogues".
Tous les jeunes qui risquent de "sombrer irrémédiablement" dans la drogue doivent aussi savoir qu’il est aujourd’hui "possible, grâce aux efforts considérables déployés par les pouvoirs publics pour éradiquer ce fléau, de sortir de l’engrenage", a conclu le président de l’association «Es-Saâda».
I. A.
Par : Ines amroude
للاطلاع على رابط المقال يمكنكم الضغط هنا :
http://www.lemidi-dz.com/index.php?operation=voir_article&date_article=2010-01-18&id_article=midi_association@art5@2010-01-13